Règle du Jeu ZAP taro
Mise en place du Jeu ZAP taro :
les 36 (+ quelques unes) cartes sont mélangées et présentées en une pile de cartes face cachée sur la table de jeu.
Les joueur-se-s sont placé-e-s autour de la table de jeu. Le nombre de joueur-se-s varie à partir de 3 et jusqu’à 8.
Au delà, on devra mettre en action une autre table de jeu.
Les joueur-se-s se fixent un temps de jeu durant lequel il vont coopérer pour classer les cartes tirées,
une fois ce temps écoulé, le jeu s’arrêtera.
Chaque joueur-se-, à tour de rôle va tirer une carte, en prendre connaissance, la lire à haute voix, dire ce que veut dire selon lui/elle l’énoncé.
Les autres partenaires diront alors s’ils partagent cette compréhension de l’énoncé.
A ce stade, le/la meneur-se de jeu peut apporter des compléments sur le pourquoi de cette proposition d’énoncé (sur le fond et sur la forme).
Il peut parfois y avoir plusieurs interprétations possibles de l’énoncé.
Une fois la perception partagée de l’énoncé établie, la personne qui a tiré la carte donne son point de vue pour se déclarer :
Pour / Contre / ne sait pas encore se positionner en pour ou contre.
La personne explique son positionnement.
Les autres personnes donnent alors leur point de vue en écho à ce premier positionnement en l’expliquant et en l’argumentant.
Une fois que les personnes autour de la table se sont exprimées, il devient possible de classer spatialement (sur un plateau prévu à cet effet)
la carte dans l’une des 4 catégories prévues par le jeu :
1. cartes qui font consensus CONTRE la proposition
2. cartes qui font consensus POUR la proposition
3. cartes où des avis différents sont exprimés
4. cartes où il y a encore matière à réflexion
Au terme de la partie (c’est-à-dire une fois le temps sur lequel on s’est entendu écoulé)
on peut constater la répartition des cartes tirées dans les quatre catégories pour ce groupe de personnes.
De cette répartition on peut éventuellement tirer des enseignements :
1. Prise de conscience de la diversité des points de vue dans ce groupe de personnes.
2. Intérêt naissant pour des apports complémentaires d’information sur certaines thématiques.
3. Constat de consensus dans ce groupe de personnes sur des points, attendus ou inattendus.
A partir de là s’ouvrent divers champs des possibles que le groupe des joueur-se-s peuvent si elles/ils le souhaitent évoquer.
Modération par le meneur de jeu :
- éviter les longs monologues pour favoriser le partage de la parole-
- éviter les oppositions récurrentes entre certains binômes de personnes aux avis contrastés
- assumer les désaccords, là encore pour favoriser le partage de la parole.