communs

Rapide debriefing de la journée de jeu à la fête de la récup au forum de la madeleine à Chartres de 10h à 18h

Nous avons eu 3, puis 4 puis 5 puis 6 puis 7 joueur-euse-s etc.

il est à noter que les gens se prêtent au jeu et s’investissent dès la première carte !
l’expression est intime, voire même intimiste : c’est un peu comme si ce jeu rencontrait un manque chez les personnes et leur apportait spontanément une occasion de verbalisation et d’écoute au regards de leurs affects profonds. Nous sommes ici avec les versions « transition écologique » du jeu zap taro (la version tous publics et la version enfants et jeunes) qui ont été pensées pour endosser la thématique de l’éco-anxiété.

Le besoin paraît fort de recréer des échanges autour de ces sujets existentiels, à croire qu’aucun jeu démocratisé à ce jour ne le propose. On débat tout en jouant et on tolère très bien la dissension.

Le jeu zap taro apparaît alors comme un sas de décompression par rapport au monde conflictuel actuel. C’est un peu comme si on était dans une société où on aurait perdu le droit, l’accès, au débat. Le coté « tunnel » de nos existences a bien été exprimé par certaines personnes.

L’engagement citoyen peut aussi émerger des phases de jeu zap taro.
On a pu constater plusieurs marqueurs forts de la sensibilité des joueur-euse-s aux propositions du jeu.
Un gros point fort du jeu zap taro : celui de mêler expressions dans le registre de la communication (registre communication non violente) et développements plus politique (au sens de vie de la cité). Avec aussi des bons moments de joie et de rire !
Aspect cathartique – soupape – déversoir – les gens ont besoin de parler !

Unanimité des personnes qui ont exprimé un vif intérêt pour ce jeu, son côté opérationnel, très engageant, son aspect modulable.

Rapidement, au cours d’échanges informels, des envies de développer des nouvelles thématiques de jeu se sont exprimées, avec Lucille de Witte et Pascal Gauthier, de Bétamachine pour un volet vie associative, avec Fabien Gallou, comme précédemment avec Mickaël Cadour ⏳sur la thématique management des équipes, avec Albina DALLAN pour un volet nature et biodiversité.

Donc, à suivre très vite pour de nouveaux moments de jeu et le développement des potentialités multiples offertes par ce jeu zap taro. Je compte œuvrer pleinement dans ce sens et activer ces multiples alliances avec profit pour nous toutes et tous.

zap taro, on en parle

Le rôle du-de la meneur-euse de jeu :

l’expérience des temps de jeu menés à l’occasion de la fête de la récup ce 16 novembre au forum de la Madeleine, sous l’égide des 3R et de Cathy CHENU nous a apporté une expérience nouvelles du rôle de-de la meneur-euse de jeu.

Le-la meneur-euse de jeu propose les modalités de jeu :

- il/elle rappelle que l’on peut proposer sa carte : opportunité saisie avec plaisir par plusieurs participants ce samedi !

- en petit groupe on jouera selon la règle déjà introduite et qui amène des échanges de grande qualité, nous étions 3 puis 4 puis 5 puis 7.

- le choix des jeux que l’on va utiliser est aussi un point influant sur le type d’échange. Les deux jeux actuellement disponibles, dont l’un est à privilégier avec les publics jeunes, ont bien fonctionné.

- déjà testé en formation syndicale en mai dernier, pour des groupes de plus de 8 personnes, on pourra faire tourner 2 ou 3 jeux (un jeu qui permet au- à la joueur-se qui s’exprime d’activer la carte de son choix, pendant que l’autre – les autres – jeu-x sont découverts par deux prochain-e-s joueur-se-s qui y choisissent la carte à activer lors du – des deux – tour-s- suivant-s). Les jeux qui circulent peuvent être l’un, l’autre, ou le mélange des deux, jeux actuellement disponibles. Pour séparer à nouveau les cartes et reconstituer les paquets de jeu initiaux, on se fiera aux pastilles sur les cartes qui référent à l’un ou l’autre jeu.

Le-la meneur-euse de jeu peut donner des compléments d’information sur certaines cartes, comme l’origine du libellé de la carte, les doubles sens possibles, l’actualité du sujet traité, les perspectives d’évolution à moyen terme du sujet évoqué.

Le-la meneur-euse de jeu modère les propos :

- de « c’est bien » à « c’est bon pour vous »

- de « c’est mal/ pas bien » à « ce n’est pas bon pour vous »

- de « les femmes... » à « certaines personnes qui peuvent être des femmes ou pas »

- de « les noirs... » à « certaines personnes qui peuvent être racisées de couleur ou pas »

Le-la meneur-euse de jeu régule les oppositions : les avis différents exprimés ne nous posent pas de difficulté.

Le-la meneur-euse de jeu anime le debriefing :

constat de diversité, de distance entre des points de vue différents

constat de consensus incluant le contre et le pour

envie d’aller plus loin ensemble ou pas

envie de proposer des nouveaux lieux/ thèmes pour jouer ou pas

Règle du Jeu ZAP taro

Mise en place du Jeu ZAP taro :

les 36 (+ quelques unes) cartes sont mélangées et présentées en une pile de cartes face cachée sur la table de jeu.

Les joueur-se-s sont placé-e-s autour de la table de jeu. Le nombre de joueur-se-s varie à partir de 3 et jusqu’à 8.
Au delà, on devra mettre en action une autre table de jeu.

Les joueur-se-s se fixent un temps de jeu durant lequel il vont coopérer pour classer les cartes tirées,
une fois ce temps écoulé, le jeu s’arrêtera.

Chaque joueur-se-, à tour de rôle va tirer une carte, en prendre connaissance, la lire à haute voix, dire ce que veut dire selon lui/elle l’énoncé.
Les autres partenaires diront alors s’ils partagent cette compréhension de l’énoncé.
A ce stade, le/la meneur-se de jeu peut apporter des compléments sur le pourquoi de cette proposition d’énoncé (sur le fond et sur la forme).
Il peut parfois y avoir plusieurs interprétations possibles de l’énoncé.

Une fois la perception partagée de l’énoncé établie, la personne qui a tiré la carte donne son point de vue pour se déclarer :
Pour / Contre / ne sait pas encore se positionner en pour ou contre.
La personne explique son positionnement.

Les autres personnes donnent alors leur point de vue en écho à ce premier positionnement en l’expliquant et en l’argumentant.

Une fois que les personnes autour de la table se sont exprimées, il devient possible de classer spatialement (sur un plateau prévu à cet effet)
la carte dans l’une des 4 catégories prévues par le jeu :
1. cartes qui font consensus CONTRE la proposition
2. cartes qui font consensus POUR la proposition
3. cartes où des avis différents sont exprimés
4. cartes où il y a encore matière à réflexion

Au terme de la partie (c’est-à-dire une fois le temps sur lequel on s’est entendu écoulé)
on peut constater la répartition des cartes tirées dans les quatre catégories pour ce groupe de personnes.

De cette répartition on peut éventuellement tirer des enseignements :
1. Prise de conscience de la diversité des points de vue dans ce groupe de personnes.
2. Intérêt naissant pour des apports complémentaires d’information sur certaines thématiques.
3. Constat de consensus dans ce groupe de personnes sur des points, attendus ou inattendus.

A partir de là s’ouvrent divers champs des possibles que le groupe des joueur-se-s peuvent si elles/ils le souhaitent évoquer.

Modération par le meneur de jeu :
- éviter les longs monologues pour favoriser le partage de la parole-
- éviter les oppositions récurrentes entre certains binômes de personnes aux avis contrastés
- assumer les désaccords, là encore pour favoriser le partage de la parole.

Bonne convivialité avec ZAP taro !

Notre approche articulée sur la dimension du jeu ZAP taro permet de jeter des passerelles entre le réel et la réflexion sur le réel, et d’aller vers des orientations nouvelles ajustées aux aspirations des personnes.

Cette approche a la vertu de la ROBUSTESSE au sens que lui donne Olivier HAMANT: voir l'extrait/ "la rocustesse comme méthode" de la vidéo de la chaine Thinkerview intitulée "Survie dans le Chaos : La robustesse à l'épreuve ?"

En quoi le jeu ZAP taro apporte la robustesse:
parce que les décisions qui émanent de
la séquence "méthode ZAP taro" iront vers
des transformations internes
avec comme bénéfice essentiel la pertinence des choix et la durabilité des transformations.

Extrait de:  Olivier Hamant sur la chaine Thinkerview  https://www.youtube.com/watch?v=JPW_m8JBl2Q
"Survie dans le Chaos : La robustesse à l'épreuve ?" avec Olivier Hamant durée 2h 03

Sur les 36 cartes actuellement en cours pour le jeu (novembre 2024)

13 cartes sont issues de la conférence d’Arthur KELLER donnée à Chartres à l’invitation des jeunes dirigeants le 20 mars 2024 (au cinéma les Enfants du Paradis). Voir le retour sur la conférence.

7 cartes sont issues de la conférence de Patrick Belmont (scientifique dans le domaine de l’eau et engagé en politique aux USA- état de Utah) sur le déni du changement climatique.

Pour lui nous avons besoin de parler du climat de façon plus conviviale, de ramener le climat à quelque chose de social, de personnel et d’urgent. Il faut répandre les normes sociales qui encouragent la mobilisation, dans une relation de pair à pair. Il faut aussi passer du catastrophisme à la solidarité : le climat doit être envisagé comme une question de santé humaine, comme une opportunité pour les LowTech, la sécurité, la création d’emplois. Le climat fait le plus souvent l’objet de déni [je suis au courant de certaines choses troublantes mais j’agis comme si je ne savais rien], nous construisons des justifications à notre indifférence, nous introduisons les doutes qui nous arrangent. Il nous faut construire notre refuge intérieur contre la peur et la culpabilité : le climat a à voir avec l’atmosphère qui nous entoure, l’air que nous respirons, ici & maintenant, tous ensemble.

Ces énoncés sont accessibles à un public jeune, adolescent(e)s et préadolescent(e)s en particulier.

6 cartes sont issues de réflexions personnelles et de lectures.

6 cartes sont issues d’article d’actualité en particulier du site d’actualités sociétal et écologique Reporterre par exemple l’article du 21 août 2024 : Aux portes de l’Everest, le village des sherpas au cœur d’une « scène de crime climatique »

4 cartes « New » sont des Jocker qui restent ouvertes pour des contributions issues des échanges lors du jeu lui-même.

Plusieurs cartes seront aussi introduites à l’occasion de la rencontre initiale avec l’organisation commanditaire pour échanger sur les enjeux (les « en-jeu ») :

- des cartes à faire pour échanger sur des problématiques internes à l’organisation
- des cartes à faire pour aider à laisser émerger des projets qui pourraient rencontrer l’adhésion donc la participation des acteurs/ actrices lors des échanges.
- des cartes à faire pour amener à imaginer la formulation de nouvelles cartes lors des échanges

méthode originale

Voici comment la méthode originale ZAP taro est développée avec les organisations partenaires :

Première étape : la rencontre avec l’organisation

rencontre initiale pour échanger sur les enjeux (les « en-jeu ») :

faire avancer des problématiques internes

faire émerger des projets qui rencontrent l’adhésion et la participation des acteurs/ actrices.

amener à imaginer la formulation de nouvelles cartes

Deuxième étape : le jeu
[d'où viennent les cartes]

faire se rencontrer les acteurs/actrices de l’organisation

les faire échanger et dialoguer autour d’un jeu de plateau qui va amener à

- permettre à chacun(e) de développer son point de vue et de l’argumenter

- après un échange entre participant(e)s, catégoriser une carte en jeu selon qu’elle fait : consensus CONTRE, consensus POUR, l’objet d’avis différents, encore l’objet de réflexion.

Au terme de la partie les 36 cartes ont fait l’objet de la catégorisation et le bloc consensus POUR est identifié.

Troisième étape : la restitution

Partant de là, une réunion de restitution peut être programmée qui sera l’occasion de :

présenter le jeu des cartes qui a servi dans cette organisation et comment il a été constitué.

présenter les résultats obtenus et comment ils sont le point de départ de transformations internes avec comme bénéfice essentiel la pertinence des choix et la durabilité des transformations.

Quatrième étape : la transition

Après la restitution, les lignes de force des transformations soutenues par le plus grand nombre sont tracées.

Pour les mettre en œuvre, l’organisation peut activer un processus pour faire avancer ses problématiques internes et/ou pour sélectionner un ou plusieurs projets et les faire advenir.

L’organisation peut aussi solliciter l’accompagnement de ZAP taro pour une phase optionnelle :

il s’agit alors de faire un pas en avant dans la démarche de transition : apprendre à « gérer un portefeuille d’actions » en cohérence avec les enjeux du 21èS : identifier les grands chantiers ; recruter et empouvoirer dans le but de réinventer une gouvernance participative et inventive ; transmettre les contenus essentiels et assurer le suivi de la mise en place des actions sur le moyen terme (3 années).

Le jeu ZAP taro s’est maintenant développé durant une ou plusieurs séances.

Quels sont les résultats obtenus :

- la réalisation matérielle du jeu de 36 cartes sur la base de la réalité vécue localement dans cette organisation. cf : des entretiens ont eu lieu en amont pour
amender les propositions du jeu et apporter de nouvelles cartes correspondant :
1. aux problématiques propres à l’organisation
2. aux projets susceptibles de rencontrer l’adhésion des participant(e)s

Les 4 catégories de cartes sont maintenant renseignées
1. cartes qui font consensus CONTRE la proposition
2. cartes qui font consensus POUR la proposition
3. cartes où des avis différents sont exprimés
4. cartes où il y a encore matière à réflexion

Une réunion de restitution peut être organisée pour présenter ces résultats :
1. quelles sont les cartes en jeu et comment ont-elles été établies
2. quelles sont les personnes qui ont participé au jeu (sur combien de séances)
3. quels sont les résultats obtenus du point de vue des catégories de cartes

Durant cette réunion, un échange avec les participant(e)s est proposé pour en déduire si possible
- 1. les points de consensus pour avancer sur les problématiques propres à l’organisation
- 2. les points de consensus pour développer des projets qui rencontrent l’adhésion du plus grand nombre.

De là on va pouvoir annoncer les étapes suivantes

Au sein de l’organisation

L’organisation s’empare des résultats produits lors de la réunion de restitution et entame des actions
- 1. pour faire avancer ses problématiques internes
- 2. pour sélectionner un ou plusieurs projets et les faire advenir

Avec l’accompagnement de ZAP taro pour une phase optionnelle

- ZAP taro vous aide à faire un pas en avant dans votre démarche de transition
- Avec ZAP taro vous apprenez à gérer un portefeuille d’actions en cohérence avec les enjeux du 21èS :

- 1. identifier les grands chantiers

- 2. recruter et empouvoirer [=Émanciper, libérer de contrainte, rendre autonome, responsabiliser] dans le but de réinventer une gouvernance participative et inventive

- 3. transmettre des contenus essentiels et assurer le suivi de la mise en place des actions (durée trois ans).

Je vous présente l'activité d’accompagnement à la transition « ZAP taro ».

Cette activité est construite autour d’animations qui mettent en œuvre un jeu de cartes innovant du même nom « ZAP taro ».

Sur les cartes sont inscrites des propositions comme celle qui figure ici :

« il faudrait parler du climat de façon plus conviviale » :

ou encore sur une autre carte

« Le climat c’est quelque chose de social, de personnel et d’urgent » :

Il y a 36 cartes sur ce format. [d'où viennent les cartes]
Ces propositions vont permettre les échanges et le débat et on ira vers le classement des cartes par catégorie :
il y aura 4 catégories :

cartes qui font consensus CONTRE la proposition

cartes qui font consensus POUR la proposition

cartes où des avis différents sont exprimés

cartes où il y a encore matière à réflexion

Il faut insister sur le fait que les propositions inscrites sur les cartes ont été personnalisées pour l’animation proposée :
c’est votre situation qui est l’objet de la démarche et qui va en bénéficier.

Vous embarquez dans un processus déjà en cours qui va au-delà des démarches de type « Fresque du Climat » :
on passe d’une démarche individuelle de conscientisation à une démarche d’empouvoirement au niveau du groupe.

Avec ZAP taro on tient le levier qui va ‘up grader’ le processus de transition et qui va permettre d’arrêter de jouer à se faire peur sur les questions de transition en passant à l’action.

ZAP taro est une activité qui suit son cours et associe toutes les personnes, les ressources internes sont les ressources premières, tout le capital initial est valorisé et cela renforce la démarche globale. Les cartes du jeu ZAP taro sont toujours évolutives et adaptables au contexte.

Les propositions d’accompagnement ZAP taro se font sur une base forfaitaire correspondant aux coûts de contextualisation, d’animation et d’émergence de consensus local.
La personne qui anime est compétente et expérimentée.

En associant bagage théorique mis à jour en temps réel et mise en réseau de la communauté sykadap, l’ancrage de la démarche ZAP taro sécurise les projets d’évolution que vous menez ou que vous envisagez.

Au final, la démarche ZAP taro est un laboratoire destiné à instiller de la robustesse dans les organisations face aux enjeux du 21èS.
Les acteurs ZAP taro créent un nouvel écosystème humain animé autour d’un site internet dédié qui est l’interface de cette communauté (https://zap-taro.e-monsite.com/ ).

Alors, embarquez avec nous et venez jouer au ZAP taro !

REGLE DU JEU ZAP taro

nous vous communiquons ce lien : https://youtu.be/7Ns69I4_ezg

N'hésitez pas à donner un avis en commentaire sous la vidéo.

Le descriptif de la vidéo (juste en dessous) indique les chapitres pour un accès plus facile.

Vous avez aussi dans ce descriptif l'accès à un lien vers un document de travail d'un projet de lieu communautaire de la région d'Angers (à titre d'illustration)

https://cloud.disroot.org/s/734Xg5okK6Jyrx7

[Voir aussi https://www.youtube.com/watch?v=vNrmpPraBIs ]

Voici ce que j'en ai retenu comme contenu pouvant nous concerner: (en gras ce qui peut faire l'objet d'une nouvelle carte du jeu ZAP taro) = 7 cartes

il s’agit de sortir de la « fatigue apocalyptique » ou du « porno de l’effondrement » : nous avons besoin de parler du climat de façon plus conviviale, de ramener le climat à quelque chose de social, de personnel et d’urgent. Il faut répandre les normes sociales qui encouragent la mobilisation, dans une relation P2P (pair to pair). Il faut aussi passer du catastrophisme à la solidarité : le climat doit être envisagé comme une question de santé humaine, comme une opportunité pour les LowTech, la sécurité, la création d’emplois. Le climat fait le plus souvent l’objet de déni [je suis au courant de certaines choses troublantes mais j’agis comme si je ne savais rien], nous construisons des justifications à notre indifférence, nous introduisons les doutes qui nous arrangent. Il nous faut construire notre refuge intérieur contre la peur et la culpabilité : le climat a à voir avec l’atmosphère qui nous entoure, l’air que nous respirons, ici & maintenant, tous ensemble.

Ces énoncés sont aussi plus accessibles à un public jeune, ado par exemple.

La Papouasie-Nouvelle-Guinée est l’un des pays les plus vulnérables au dérèglement climatique. En mai dernier, un vaste glissement de terrain a englouti un village entier et enseveli plus de 2 000 personnes dans le centre-est de l’île de Nouvelle-Guinée. Bordé par l’océan, cet état qui a vu sa population plus que doubler depuis 1980 est menacé par l’élévation du niveau de la mer. Tandis qu’il abrite la troisième étendue de forêt tropicale de la planète, selon le Fonds mondial pour la nature, ses vastes réserves d’or, de cuivre, de nickel, de gaz naturel et de bois ont attiré les investissements de nombreuses multinationales. (Source https://reporterre.net/Une-perte-de-temps-totale-la-Papouasie-Nouvelle-Guinee-n-ira-pas-a-la-COP29 ).

Cette actualité nous fait écho car le 'taro' de 'ZAP taro' a deux origines:

- c'est un projet articulé autour d’un jeu de plateau avec des cartes, sorte de tarot moderne, et qui active lui aussi, comme l’ancien tarot vieux de 500 ans, de nouvelles lignes de vie
- aussi en référence à une plante totem nourricière, le taro, sorte de tubercule qui a permis l’émergence de la Civilisation du taro en Papouasie Nouvelle Guinée 8 000 ans avant J.-C. au milieu d’îlots forestiers (source magazine ‘Plantes et santé’N°215 septembre 2020).

Le ministre des Affaires étrangères de Papouasie-Nouvelle-Guinée Justin Tkatchenko, a annoncé ce jeudi que son pays ne participera pas à la COP29 à Bakou en Azerbaïdjan, du 11 au 22 novembre prochain. La raison ? La conférence de l’ONU sur le climat ne serait qu’une « perte de temps totale », estime le ministre.

Il refuse de participer à ce 'manège'. « Tous les grands pollueurs du monde promettent des millions de dollars pour aider à lutter contre le changement climatique […] Je peux déjà vous dire que tout cela va être confié à des consultants », ajoute-t-il. Justin Tkatchenko dit parler aussi « au nom des petits États insulaires dont la situation est pire que celle de la Papouasie-Nouvelle-Guinée. Ils n’ont bénéficié d’aucune attention ni d’aucune reconnaissance ».

L'inauguration du jardin pédagogique du centre aéré de Dammarie a eu lieu le 27 mars 2024

Voir aussi reportage de Radio Intensité : https://intensite.net/2009/actualite-2024/dammarie-un-jardin-pedagogique-pour-et-par-les-enfants-381584

et article de l'Echo Républicain : https://www.lechorepublicain.fr/dammarie-28360/actualites/un-jardin-pedagogique-au-centre-de-loisirs_14476918/

Lors de la soirée sur l'EAU au Festival des solidaités organisée au Lycée Franz Stock de Mignières.

Texte de la conférence http://sykadap.e-monsite.com/medias/files/l-eau-la-conference-gesticulee.pdf

Construire en respectant l’existant, reconnu comme élément structurant qu’il faut revivifier ou transmuter (rénover plutôt que [détruire + reconstruire] = une idée d’avenir). Une nouvelle forme de" penser nos activités" est en train de devenir majoritaire : il n’y a pas lieu de faire table rase, car le passé a été le théâtre de nos choix et de notre vie antérieurs, cela a constitué une mémoire (certains diront un patrimoine), nos prédécesseurs y ont imprimé leur marque. Par ailleurs, du point de vue énergétique c’est une absurdité de détruire ce qui est toujours en bon état, même si on recycle les matériaux (ce que la loi actuellement impose), car rénover est toujours beaucoup plus favorable (un facteur x 10 est bien l’ordre de grandeur du coût énergétique entre rénovation et `[destruction-reconstruction]). Ainsi le bâti des grands ensembles dans les quartiers populaires (par exemple à la Madeleine à Chartres) peut faire l’objet de rénovations performantes et qui apportent espace et confort supplémentaires aux habitants : voir l’habitat du futur hyper connecté aux éléments.
Du coup, il devient indispensable de faire évoluer la loi et de rendre obligatoire la rénovation lorsqu’elle est possible, plutôt que la [destruction-rénovation]. Cela doit aussi devenir une clause de tous les PLU (plans locaux d'urbanisme).
Pour les arbres, de la même façon, la loi devra évoluer pour aller vers l’interdiction de principe de l’abattage d’un arbre, sauf arbre malade ou dangereux, là encore à inscrire dans tous les PLU.

Pour protester contre 13 Mds€ de crédits d’Etat affectés à 55 projets routiers à l’utilité douteuse, la coalition Déroute des routes a coordonné 23 manifestations durant le week-end des 17 et 18 décembre. Président du groupe écologiste au Sénat, Guillaume Gontard a relayé leur campagne pour un moratoire par une question orale à la ministre des Collectivités locales Dominique Faure.

Extrait de l'article du magazine du BTP et de la construction Le Moniteur

Voir aussi Communiqué du collectif La déroute des Routes sur le week-end des 17-18 décembre "Choisis ton chemin!"

Appel à un moratoire sur les projets routiers en France

Un point sur cette question peut être fait à l'aide des deux supports d'information suivants:

1/ L'émission de France Inter sur cette thématique du 19 octobre dernier (38 min d'écoute radio)

2/ Publication à peu près au même moment par la chaine d'information élucid d'une vidéo explicative de 30 min intitulée:
sabotage nord stream: allons-nous tenir le choc

Je recommande ces deux supports d'information pour construire sa propre appréciation du moment sur la thématique énergétique.

L'espace du 24 Courtille Zone d'Abres à Défendre a été occupé depuis le samedi 20 au matin et de façon continue depuis lundi 22 8h du matin jusqu'au rendez-vous en Préfecture du vendred 26 août à 14h30 en présence de madame le Préfet et des représentants de la mairie de Chartres. Le Collectif a constitué une délégation de deux associations, Chartres écologie et sykadap et d'un expert des arbres, enseignant à l'école nationale de paysage de Versailles.

sykadap représenté par Pascale Cordier portera la parole des occupants du site du 24 boulevard de la Courtille qui a été collectée selon 3 questions proposées aux occupants sur la lournée du 25 août:

Pourquoi je suis ici?

Pourquoi faut-il sauver les arbres?

Quel message à la préfecture?

Nous relayons ci-dessous les réponses apportées à ces questions et une séquence parole à Alan, habitant de Chartres

Quel message pour la Préfecture ?

• Il convient de respecter la loi. Un EBC est une zone protégée.
•  Sauvez nos arbres svp, pensez à nos enfants, à nos petits enfants, à toutes les générations à venir !
  Qu’allez-vous leur laisser ? du béton ? des arbres en pot ?
  Laissez en paix ces magnifiques marronniers qui apportent tant de fraicheur en période caniculaire de plus en plus fréquente !
  Merci 
• Pensez aux jeunes qui ne veulent pas grandir dans un monde ultra-bétonné.
• - le GIEC nous laisse trois ans pour réduire nos émissions d CO2 au niveau mondial. Quelles sont vos ambitions concernant l’Eure et Loir, territoire ultra pollué ?

Pourquoi faut-il sauver les arbres ?

- « je ne sais pas ! » demandez aux pompiers dans les Landes et ailleurs qui risquent leur vie pour sauver des arbres pourquoi ils font ça ?

-Plus de marrons, moins de barons

- En tant que Chartrain, je paye mes impôts sur la commune, je ne tolère plus que l’on dégrade mon environnement. Ces arbres sont un bien commun à l’ensemble des Chartrains.

- Parce que l’environnement est dans un état de dégradation tel qu’il doit être défendu partout et tout le temps. Laisser faire et continuer comme si de rien n’était est un luxe (ou un crime) que nous ne pouvons pas nous permettre.

- Sauver les arbres c’est faire prévaloir l’intérêt général des Chartrains contre les intérêts particuliers des promoteurs. Laisser abattre des arbres centenaires dans une zone classée, c’est leur passer le message ; « allez-y, tout est permis ».

- Parce qu’on vient de perdre en 2 mois 60 000 hectares de forêt et que des centaines de personnes se sont mobilisées. L’opinion publique aurait du mal à accepter que l’on abatte des arbres centenaires.

- Ces arbres ont choisi Chartres pour s’implanter depuis cinq générations d’humains. Ils veulent continuer à égayer notre environnement (par leur verdure bienfaisante).

- 40% des plantes sont aujourd’hui menacées d’extinction. Ces espèces disparaissent 500 fois plus vite que le rythme normal d’extinction. Pour les arbres, c’est 1/3 des espèces menacées d’extinction.
La majorité des écosystèmes ont besoin des arbres pour exister. Il est vital pour l’ensemble de la vie sur terre de protéger ces arbres.

- Ces arbres sont des ILOTS DE FRAICHEUR, des CLIMATISEURS, ils participent au CYCLE DE L’EAU et sont des RÉSERVOIRS DE BIODIVERSITÉ.
EN CES TEMPS DE CANICULE, D’AUGMENTATION DES TEMPÉRATURES, ils nous sont indispensables. Ils sont VITAUX à notre bien-être, à notre vie, à notre survie.

Pourquoi je suis ici ?

• Je suis ici pour montrer aux puissants qu’ils ne peuvent plus agir en toute impunité contre l’intérêt commun des futures générations.
• Pour être utile
• Pour sauver le monde (de la destruction de ses poumons)
• Pour pouvoir respirer, pour avoir de l’ombre l’été, pour tenter de sauver un avenir inespéré.
• Pour défendre la nature donc moi-même ! Nous sommes la Nature qui se défend. Vu l’ampleur des destructions en cours, c’est de la légitime défense.
• Pour agir contre la frénésie meurtrière de bétonner, de détruire tout ce qui est vivant au détriment de la nature, de la flore, de la faune, des terres agricoles vitales à notre vie, à notre survie. Ne l’oublions pas, nous ne sommes que locataires de la terre, nous devons en prendre soin.

 

Alexandre Boisson explique la Résistance et demande que nous nous mettions comme eux en route vers les jours heureux.

extrait de https://www.youtube.com/watch?v=JSAWZTjXdZ8&t=5903s

Journée active avec un petit groupe motivé et chauffé à blanc.

Des ballots petits et moyens sont engrangés pour l'année à venir ;-)